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Littér'auteurs
jeu d'ecriture
24 avril 2015

CAHIERS DU JOUR : 24 avril ¨ Aujourd'hui à 11 h 30 précises.

Le temps file, comme la laine

Onze heures vingt-neuf
Me tient en haleine
Dans l'eau bouillante je plonge un œuf

Le temps file, parfois du mauvais coton

Pas vu onze heure trente
Je touille mon mironton
Je veux une sauce succulente

Le temps file, mais pas toujours droit

À onze heures trente-et-une
Je constate avec effroi
Que j'ai laissé calciner sur la lune,
Un beau morceau de baudroie
Catastrophe ! quelle infortune !

© Martine Littér'auteurs - 24 avril 2015 

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2015

Le règlement des "366 réels à prise rapide" et la liste des 18 participants que j'ai répertoriés à ce jour sont ici

Prochain épisode : 25 avril¨ Aujourd'hui la famille.

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23 avril 2015

CAHIERS DU JOUR : 23 avril ¨Fragment(s) d' aujourd'hui raconté en sondage d'opinion.

2015

C'est à vous de me dire.... parmi toutes ces futilités du jour....

 

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© Martine Littér'auteurs - 23 avril 2015 

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22 avril 2015

CAHIERS DU JOUR : 22 avril ¨Aujourd'hui je renonce à

2015

 

Non. Envie de ne renoncer à rien de ce qui fait ma vie aujourd'hui.

Pourquoi renoncer à jouir du lever du jour, chaque matin ?

Pourquoi renoncer à caresser ma Zabou-Chatte, la nuit quand elle vient se blottir contre moi ?

Pourquoi renoncer à rédiger mon petit billet quotidien, pour les exercices de style ?

Pourquoi renoncer à mon chagrin, chaque soir, lorsque je vais dire au revoir à mon garçon ?

Faudrait-il que je renonce à vivre ?

© Martine Littér'auteurs - 22 avril 2015 

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21 avril 2015

CAHIERS DU JOUR : 21 avril ¨ Aujourd'hui plaque de rue

2015

Les "Trines", à La Côte Saint André, sont des ruelles étroites qui permettent la traverse de la ville. Elles n'ont jamais été destinées à la circulation, mais au recueil des eaux pluviales et des eaux usées des latrines. Aujourd'hui, on y circule à pied seulement, ces ruelles sont plus salubres. Elles font penser aux traboules Lyonnaises. Au gré d'une promenade, le passant peut errer dans la Trine du Couvent, la Trine de la Forge, la Trine de l'Antiquaire, la Trine du Charbonnier, la Trine du Tonnelier, la Trine de l'Asile, et la Trine du Four à Pain

FOUR A PAIN

Trine du Four à Pain - © Dominique Fabre

 

ANTIQUAIRE

 

Trine de l'Antiquaire - - © Dominique Fabre

 

COUVENT

 

Trine du Couvent - - © Dominique Fabre

 

TONNELIER

 

Trine du Tonnelier - - © Dominique Fabre

© Martine Littér'auteurs - 21 avril 2015 

 

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20 avril 2015

CAHIERS DU JOUR : 20 avril ¨ Aujourd'hui rouge.

 

2015

Il était une tulipe. Rouge. Qui, ce soir, fermait ses pétales au jour couchant.  

-         As-tu constaté, me dit-elle, que nous ne sommes pas foule, dans cette nature que tu aimes, à revêtir cette couleur ? Le rouge est éphémère et pointilliste, chez nous.  Le coquelicot s'éteint aussi vite qu'il flamboie. Fraises, cerises, framboises, groseilles, tomates ne subsistent qu'une courte saison. Vous, les humains, avez fait de l'incarnat la couleur des émotions et des alarmes.

Peut-être la rubescente sève qui circule dans notre cœur ?

Peut-être l'incandescente chaudrée qui bouillonne dans les entrailles de la Terre-Mère ?

©Martine Littér'auteurs - 20 avril 2015 

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19 avril 2015

CAHIERS DU JOUR : 19 avril ¨ Aujourd'hui mains touchées

2015

Ce week-end, j'ai suivi les bénévoles d'un village préparant leur fête du pain. C'est sur ces mains que mon regard s'est posé. Ces mains qui pétrissent la pâte.

Subitement, j'ai eu huit ans.

Quand dans le fournil de mon père, je passais mes temps libres ; quand les odeurs de levure et de farine mélangées à l'eau tiède aigrissaient l'atmosphère suffocante de la pièce ; quand le bois pétillait dans le foyer ; quand la croûte du pain crépitait ; quand le beurre fondait sur la mie de la ficelle chaude ; quand le grillon stridulait inlassablement.

Quand j'étais enfant.

©Martine Littér'auteurs - 19 avril 2015 

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18 avril 2015

CAHIERS DU JOUR : 18 avril¨ Aujourd'hui ça n'aurait pas dû se passer ainsi

 

2015

Pssst ! Je me dépêche de vous écrire pendant qu'Elle prend sa douche. Vous me connaissez : je suis son Petit-Matou-Zabou (des fois même Elle rajoute d'Amour). L'hypocrite ! Elle a changé de marque pour ma petite chatterie du soir ! Vous vous rendez compte ! Fallacieuse, Elle dit qu'Elle ne trouve plus ce dont Je me régale avant d'aller dormir. Aujourd'hui, Je suis triste ; pas affamée, non ; juste chagrinée. J'ai essayé de me plaindre à Lui, mais, complice, Il rigole. Ça n'aurait pas dû se passer ainsi, notre tendre complicité ! Oh non ! M'aime-t-Elle toujours ?

©Martine Littér'auteurs - 18 avril 2015 

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17 avril 2015

CAHIERS DU JOUR : 17 avril ¨ Aujourd'hui chaleur de

2015

L'Institut Supérieur Coréen des Sciences et Technologies a créé un ruban adhésif, intégrable aux vêtements, qui aspire la chaleur de la peau et la convertit en énergie électrique pour recharger un smartphone ou autres appareils mobiles.

Ça c'est une nouvelle capitale pour la survie de l'humanité.

Il est des contrées du monde où la chaleur est meurtrière, des contrées où les scientifiques et les chercheurs-créateurs ne savent pas la transformer en énergie vitale. Mais peut-être ne le souhaitent-ils pas ? Ce n'est probablement  pas économiquement correct.

©Martine Littér'auteurs - 17 avril 2015 

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16 avril 2015

CAHIERS DU JOUR : 16 avril ¨ Aujourd'hui faux et usage de faux.

2015

Dans la bourgade où j'ai coutume de faire mes courses, la municipalité a réactivé la zone bleue de stationnement. Bien qu'existante depuis des décennies, elle était devenue complètement inopérante faute de contrôles stricts. Le 30 mars, les rues de la ville étaient compartimentées en cases couleur gendarme. Nullement impressionnée, de nouveau vigilante, je plaçais à chacun de mes arrêts, bien en vue, le disque qui somnolait ordinairement dans la boîte à gants. Je viens d'apprendre à mes dépens, que je faisais usage de faux en utilisant un disque obsolète. Ça ressemble à quoi un faux billet de vingt euros ?

©Martine Littér'auteurs - 16 avril 2015 

 

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16 avril 2015

MARTINE GARDIENNE D'OIE

oie

Dans mon billet, hier, j'ai évoqué la présence d'une oie dans ma vie de petite fille. Certaines souhaitant connaître mes aventures, j'en ai fait texte ci-dessous.


Cette bestiole vivait dans la basse-cour familiale qu'elle partageait avec poules, pintades, canards, lapins et pigeons. La relation que j'entretenais avec tout ce petit monde était très étroite, alors que mes parents le considéraient plutôt comme de la viande à pattes. Dans un cas comme dans l'autre nous les entourions de soins attentifs : moi, parce que je les adoptais, mes parents parce qu'ils les engraissaient.

Ma mère prétendait que l'oie, pour revenir à nos… moutons, au point de tige, avait besoin d'air et d'herbe. Sans doute n'avait-elle pas tort, mais c'était à moi qu'incombait la charge de lui procurer ces deux ingrédients indispensables à sa bonne santé.

Il fallait remonter la longue allée qui traversait le potager, pour parvenir à un espace herbu destiné aux ébats de la demoiselle. Longue était l'allée, pour mes petites jambes de sept ou huit ans; long était le parcours parce qu'il fallait empêcher le volatile de prélever en passant les légumes qui nous étaient réservés.

À ce moment de mon histoire, je pense que vous, lecteurs, sentez l'irritation qui ascensionnait vers mon cerveau beaucoup plus vite que le palmipède claudicant qui me précédait.

Cahin-caha cependant, l'équipage arrivait à bon port. Je m'asseyais sur une grosse pierre, me saisissais du bout de tissu vert sur lequel paissait inlassablement un mouton devant une barrière et entreprenais mes fastidieux travaux d'aiguille.

L'oiseau se campait devant moi, tête haute et me fixait intensément. Jamais au grand jamais elle ne consomma un brin de verdure, toute occupée qu'elle était à me contempler, impassible. Je ne sais celui qui, du mouton ou de l'oie, m'exaspérait le plus ; le fait est que ma nervosité se muait petit à petit en crispation qui devenait progressivement fureur.

C'est l'oie, cet animal indigne et de surcroît narquois, qui faisait les frais de ma colère : prestement je la giflais, et sa tête au bout de son cou oscillait sans que leur propriétaire en prenne, en apparence, quelque ombrage. Alors, je réitérais mon geste : j'allais bien parvenir à la faire sortir de son impavidité !

Après quelques taloches, en effet, la belle au long cou commençait à se lasser ; elle ouvrait le bec, soufflait et … chargeait. Je n'avais plus qu'à prendre les jambes à mon cou, si je ne voulais pas me faire pincer les mollets. La longueur de l'allée, par un miracle que je me suis jamais expliqué, s'était considérablement raccourcie. Il n'empêche que c'est complètement essoufflée, avec une oie furieuse aux trousses, que j'arrivais devant ma mère qui, sans poser de question, m'appliquait une calotte pour venger la bête des camouflets que je lui avais infligés.

Bien sûr, le mouton ne nous avait pas suivies dans cette course-poursuite ! Il me fallait retourner le chercher. Dieu ! Que cette allée était longue !

©Martine Littér'auteurs - 16 avril 2015

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