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Littér'auteurs
20 octobre 2013

LA POÉSIE DANS LE BOUDOIR : Sabine Péglion

LA SAISON AMÈRE DU FROID

Nous ne savons rien
nous ne savons rien de la douleur
la saison amère du froid
(La mort de G. Apollinaire, T. Tzara)

Apaise-toi
Voici le temps venu
de trouver     d'accepter
d'autres lumières
vers d'autres terres

 

Partir en cette absence
À la racine du vent
- Quoi de soi-même
et de la route menée
espérer ? -

Partir au plus profond silence
enfoncer son visage
parmi les algues sombres

Peu importe la nuit
il faut nager plus loin

Partir avec confiance
spirales du soir descendu
s'y dissoudre
pour oublier le jour

Peu importe ce vide
puisqu'il faut s'y résoudre

************

Sabine Péglion

Sabine Péglion est née à Monaco le 17 janvier 1957. Une maîtrise de lettres à Nice, puis une thèse de doctorat à la Sorbonne sur l’œuvre de Philippe Jaccottet lui ont permis de concilier écriture, poésie et enseignement. A présent, elle vit et enseigne en région parisienne. Elle a publié dans diverses revues : Poésie Terrestre, Voix d’encre, Interventions à Haute Voix, Encres vagabondes, Les Lettres Françaises, Étoiles d’encre, Esprits poétiques, Les Carnets d’Eucharis (septembre 2009 et mai/juin 2011) Terres de femmes, Mouvances.ça .

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17 octobre 2013

CHUUUT ! Janine Boissard

chut boissard laffont

Il y a peu, j'avais dit à Marilyne, que j'étais lasse. Pas que de lire. Lasse tout simplement. Et que j'avais envie de parcourir un texte facile, genre Harlequinade, un texte où ma tête et mes pensées seraient au repos. Elle m'avait dir : "Et pourquoi pas ?". 

Alors, Chuuut ! j'ose à peine l'avouer ! J'ai tenté ce roman (mais que ça reste entre nous, surtout).

Tenté, et réussi à lire jusqu'à la 80ème page (sur 321, quand même).

Chopé dans le texte :  «On s'étonne parfois de ne pas sentir venir les évènements qui vont bouleverser notre vie, la changer pour toujours. Il me semble qu'au fond de nous, un signal doit nous en avertir, comme pour les animaux qui fuient avant le naufrage ou le tremblement de terre, mais nous sommes trop occupés pour le percevoir.»

Eh bien, j'ai senti venir les évènements dès ce moment, où le petit-fils prodigue, enfant coupable d'une fille de bonne, très bonne famille, honnie pour son mariage coupable, ses moeurs dissolues, et sa maladie sexuellement transmissible qui l'a éteinte, est accusé du viol et du meurtre d'une fillette, pauvre pour faire dans le genre (la fille des Alvarez, vous savez ? ceux qui...).

Cousu de fil blanc, à peine le quart du livre. 

Promis, je ne recommencerai plus. Dure est la chuuut(e)

15 octobre 2013

LA RÉVOLTE DES PERSONNAGES, Gwladys Constant & Kristel Arzur

La-révolte-des-personnages

Non mais, c'est quoi cette histoire ? C'est un conte à dormir debout !

Il était une fois.... et pourquoi pas deux, trois ou dix fois ! ou même un million de fois ! ou, pourquoi pas, cinquante-six milliard trois cent quatre-vingt-dix million cinq cent treize mille deux cent cinquante-sept fois et quarante-six dixième ? Dis, l'auteur, tu sais l'écrire en chiffres ce nombre-là, maintenant que je te l'ai présenté en mots ?

Voilà, j'ai un peu résumé. Les personnages d'un conte s'en prennent à leur auteur, refusent le rôle qu'il leur assigne, et se revendiquent libres et égaux en droit. Prenez, par exemple, le château de la princesse qui dort depuis cent cinquante ans et des poussières.Eh bien, le château, il veut être dépoussiéré ! C'est quoi un château qui ressemble à un château de contes de fées ? Ça ressemble à rien... d'ailleurs, c'est rien ! Juste un décor dans un paysage. Une princesse l'occupe ? Va ! Oui, mais quelle princesse ? Une toute endimanchée, avec des boucles d'or, qui attend désespérément que trois ours lui caressent les cheveux ? Une avec des chaussures éculées qui vont devenir pantoufles de vair ? Et le Prince Charmant ? Vous croyez vraiment qu'il a envie de tomber en pâmoison pour une nigaude qui s'est empiffrée d'une pomme rouge ? Et l'autre, avec sa peau de bête sur le dos, elle a l'air malin, tiens!

Pas facile d'être auteur avec cette bande de récalcitrants, de contes[tataires] qui vivent dans leur siècle (et le notre), avec les fringues qui vont bien, la high tech, et la contraception.

 

Une sympathique histoire de personnages mythiques qui se mettent au goût du jour et bousculent les schémas traditionnels.

14 octobre 2013

LA LETTRE DE BUENOS AIRES, Hubert Mingarelli

Mingarelli La Lettre de Buenos Aires

Hubert Mingarelli. C’est six petites notes de musique, et je ne sais pas pourquoi. Je trouve ces prénom et nom mélodieux à prononcer, à lire et à entendre. Mais de cet auteur, que de surcroît, je trouve plein de charme, je n’avais jamais rien lu, mais entendu les éloges faites à Quatre Soldats, notamment. Toujours ma distance avec les auteurs à succès ou le succès des auteurs. Et, lors d’un trekking  chez « Lucioles » à Vienne, l’association Mingarelli/Buenos Aires a fait tilt. Il faut dire aussi que je suis très réceptive à la littérature sud-américaine…que l’Argentine est le pays invité du prochain Salon du Livre (d’où Buenos Aires).  Et bla bla bla, et bla bla bla. Mais non, ne riez pas ! Je sais bien que le bel Hubert n’est pas argentin ! C’est pour ça que je parlais de l’association.
Troisième point d’intérêt, ce livre est un recueil de nouvelles.

Des errances – encore – des solitudes – toujours –. Des personnages brisés, des hommes cabossés qui avancent. Comme ils peuvent. « Moi, j'étais malheureux. Pour ne plus y penser, je m'assommais la tête en lisant des histoires où jamais personne n'est malheureux à bord d'un cargo qui pourtant sombrera tôt ou tard. » Des Hommes. J’ai lu que Mingarelli mettait très peu, voire pas de femmes en scène. Il dit que ses personnages font ce qu’ils font parce que justement les femmes sont absentes. Que ce sont elles les personnages principaux. Que les hommes ont un comportement particulier parce qu’il n’y a pas de femmes. Qu’à bord sur un bateau, (Hubert M s’est engagé dans la marine à 17 ans ; il en garde un souvenir « cuisant » selon ses mots), la vie des hommes entre eux est intéressante parce que justement, il n’y a pas d’image féminine.  Qu’ils ne pensent qu’à elles, les hommes n’étant pas faits pour vivre sans femme. Et que, quand ils sont sans femme, ils se transforment, ils ont tendance à devenir meilleurs, pour justement pallier cette absence. Ma foi, s’il le dit (qu’ils ont tendance à devenir meilleurs…) !

Neuf hommes qui errent pour oublier une douleur, une perte, une faute. « Qui se souviendra de nous ? ». Hubert Mingarelli interroge le temps. Entre terre et mer, dans une nature parfois hostile, parfois bienveillante. "Je regardais vers le sommet de la montagne, vers les crêtes. Le soleil les illuminait en jaune et en violet. Ici nous étions le soir, mais là-haut, tout brillait comme en plein jour. Je trouvais ça digne d'être observé. Il y avait là de quoi méditer. C'était simple mais stupéfiant. J'y voyais là l'essence des choses." De la tendresse, des rêves non aboutis. Des personnages ordinaires. Des inconnus qui se croisent, font alliance un moment, le temps d’une nuit qu’incidemment ils passent dans le même lieu.
"– Je ne veux pas rentrer chez moi avec tout ça à l'intérieur. Je voudrais m'en délester un peu avant d'arriver. Tu vois, pleurer un bon coup. Mais j'y arrive pas. (...) Ce que j'ai à l'intérieur, je ne veux pas leur mettre sur le dos. Ils n'y sont pour rien ceux qui m'attendent. (…) A quoi ça servirait ?
– Combien ça t'en retirera de malheur, si tu pleures un coup ?
– Un peu, me dit-il. C'est suffisant."
Et parfois le sort qui se met en travers, parfois. Qui traverse la route sans crier gare. Et qu’on heurte de plein fouet.

Et Buenos Aires, dans tout cela ? Un vieil homme revenu finir sa vie en Europe après avoir vécu à Buenos Aires. Là-bas, il y a longtemps, il a écrit à son fils qu'il n'a jamais vu, une longue lettre, aujourd'hui perdue mais qu'il transmet de façon orale et fragmentaire à un passant de hasard…

J’ignore si tous les Mingarelli sont de cette veine, mais, si c‘est le cas, je crois que je vais réitérer.

13 octobre 2013

VOLT, Alan Heathcock

VOLT

Titillée par les réserves de Jérôme, par la retenue d'Anne, j'ai eu envie de faire la connaissance de ces personnages dont ils m'ont dit qu'ils étaient marqués par le destin : "Un village imaginaire, un bled perdu, peuplé de gens qui sont autant de caricatures de l’Amérique profonde", dit Anne. Mais, renchérit Jérôme, "Il manque ce petit grain de folie, ce coté abrasif qui mettrait le feu aux poudres."

J'ai essayé de m'extraire de leurs précautions oratoires pour entrer dans ces nouvelles, y trouver un fil conducteur. Il me semble que le symbole prédominant est "la fuite". Fuite de Windslow qui a accidentellement tué son fils, fuite du père de Vernon qui, dans un coup de sang (de naze, pour être in), a démoli un conducteur récalcitrant. Le père d'un gosse mort en Irak, un(e) shérif pas très conventionnelle, Miriam dans un labyrinthe... Fuite. Et solitude. Ce sont des êtres profondément reclus dans leur claustration psychologique que j'ai rencontrés au fil des huit nouvelles d' Alan Heathcock. L'idée me plaît, vraiment. Envie de creuser au delà des résistances, de savoir pourquoi, comment. Chaque nouvelle est une mise en alerte.

Mais, hélas, je me suis ennuyée, j'ai trouvé le temps long, j'ai cherché un dénouement (ou, justement, puisque ce sont de nouvelles, une absence de dénouement), un épilogue surprenant et inattendu. Non. Et mon avis sera encore plus tranché que celui de mes camarades de blog, pas d'étincelle, même pas d'escarbille. Juste une flammèche au début de chaque récit, un incipit qui fait dresser l'oreille et qui allume l'intérêt.

Je cesse là mes délayages. Désormais, je ferai confiance à mes inspirateurs es lecture... Quoique, à voir quand même !!!

 

 

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13 octobre 2013

LA POÉSIE DANS LE BOUDOIR : Nelly Roffé

L'ÂME DES MOTS

 

Elle ferma les yeux,
ses paupières comme un rideau baissé
entre elle et lui.

Il lui fallait écrire ce silence-là,
labourer le champ d'énigmes
avec son encre
et arpenter les sillons
comme autant de passages à lui.

Elle voulait saisir en elle
ce temps d'aller-retour
entre le lointain et le proche,
ce col, cette gorge, cette voie
ce détroit
cette trouée.

Il lui fallait cet espace mitoyen
entre le point de départ
et son lieu d'arrivée.

*******************

Nelly Roffé

Nelly Roffé est née au Maroc dans une famille sépharade. Diplômée de l’Université de Montréal en Littérature comparée, elle s’intéresse à la littérature francophone nord-africaine et donne des conférences dans différentes universités sur la femme dans le roman magrébin, ou la problématique du ghetto dans le roman juif nord-africain des années 50.
Elle a donné une conférence sur Primo Levi, poète, la poésie et l’exil et le tango et les camps de concentration.
La littérature pour enfants et pour adolescents est le domaine qu’elle privilégie.

 

12 octobre 2013

LE LOUP QUI MANGEAIT N'IMPORTE QUOI, Manu Larcenet & Christophe Donner

 

le loup qui mangeait n'importe quoi

Il était une fois, près du bois de Saint-Cloud,
Un loup sans foi n loi, un peu relou.
Il avait faim, c'était l'hiver
Il était très très en colère.
Il n'avait pas mangé depuis le mois d'octobre,
Lui le grand, le méchant carnivore....

Et tout à l'avenant : ça rime, ça versifie, ça alexandrit.  Et ça excite les imaginaires "caca-boudin" des loupiots en âge de lire cet album. Pensez donc ! Un loup qui mange, qui dévore, qui engloutit... n'importe quoi. Plutôt n'importe qui. Il a tellement faim, cet animal, qu'il est prêt à toutes les compromissions. Et en mode "bassesse", il excelle.Parce que cet horrible claque-faim ne tient pas compte des mises en garde de ses proies qui ne sont pas anodines, malgré les apparences : une brebis,un goret, un écolier, deux jumelles. Tout ça ne remplit pas que l'estomac,contrairement à ce que l'on pourrait croire. Parce qu'un mets daubé, ça a quelques conséquences sur l'organisme... et ça flatule, et ça rote, et ça mange ses crottes de nez...

Tout le scato
Qu'il faut
Pour que ce soit rigolo.

Tiens je me prends à poétiser.

La plume de Christophe Donner, le crayon de Manu Larcenet, quand ils s'associent, ça donne un album plein de couleur, d'humour.

De l'humour en poésie de surcroît
Qu'il convient de lire à haute voix. 

Mais l'intention ? Je dirais qu'avec cet album, on peut évoquer (mais juste une toute petite touche) la mal-bouffe : quand on mange n'importe quoi, il peut nous arriver toutes sortes d'avatars... J'ai adoré, en imaginant le fou rire des petits (à partir de 5 ans) qui vont emprunter la quête affamée de ce loup qui paye très cher ses excès.

J'ai adoré aussi cette improbable fin
Qui du répugnant vorace n'apaise pas la faim.

11 octobre 2013

L'HISTOIRE DU RENARD QUI N'AVAIT PLUS TOUTE SA TÊTE, Martin Baltscheit

L'histoire du renard qui n'avait plus toute sa tête

Renard est un Goupil. Un vrai de vrai qui sait user de toutes les ruses. Capable de faire semblant pour mieux abuser. Capable d'échapper à tous les chiens courants. Renard est un sage. Qui sait parler aux renardeaux. Qui sait enseigner les roublardises. Qui sait fricoter chèvres, lièvres et poulets qu'il a, dirons-nous par décence, prélevés. Renard, le goupil, le rusé, le sage, vit une longue vie. Une belle et longue vie.

Mais alors que la barbe de Renard blanchit, la mémoire de goupil commence à flancher. Bon, au début, il ne trouve plus certains des mots, puis le temps s'immobilise, ou se distend, c'est selon. C'est au tour des idées qui ne suivent plus leur cours habituel... Bof, se dit Renard.

Un jour, ou peut-être un soir, était-ce un lundi, ou alors un jeudi ? Renard ne retrouve plus le chemin de son chez lui. Un autre jour, ou peut-être un matin... Renard ne sait plus. Ne sait plus. Ne sait plus. Mais il sent, il sent qu'on prend soin de lui, il sent qu'il n'est jamais seul. Les renardeaux y veillent.

Un album tout en douceur, tout en amour, tout en tendresse, tout en chaleur. Un album qui traite avec pudeur et délicatesse de la prise d'âge de ceux qui accompagnent les enfants ; les papys, les mamies, les tontons, les tatas... qui, parfois, partent pour le Pays du Grand Oubli. La vieillesse, la dégénérescence des cellules, cette perte des réalités qu'entraînent Alzheimer et autres Parkinson, bouleversent et agresssent les petits qui ne comprennent pas, à juste titre, pourquoi ce grand-père, cette grand-mère pour lesquels ils avaient profond respect, auxquels ils demandaient avis et conseils (même s'ils faisaient semblant de n'en rien croire), retombent dans une enfance qu'eux-mêmes ont hâte de quitter.

Un bel album. Non, un album essentiel, émouvant, pas didactique, juste vrai et fort, qui aide l'enfant à grandir et à ... vieillir en prenant soin de lui et de ceux qu'il aime.

10 octobre 2013

LA PETITE FILLE EN ROUGE . Aaron Frish & Roberto Innocenti

La_petite_fille_en_rouge_Frisch

Avec sa capeline rouge et son bonnet assorti, Sophia pourrait sans doute tout droit sortir de l'imaginaire fécond de Monsieur Perrault ou de celui des frères Grimm.
Elle n'est pas seulement vêtue de vermillon, comme sa devancière, elle a aussi, la belle enfant, une mère-grand de santé fragile à laquelle elle va rendre visite, lui apportant ... biscuits, miel et oranges. Parce que, déjà à ce moment de la narration, s'arrête le copié/collé (qui d'ailleurs n'en est pas exactement un).

"Sophia habite avec sa mère et sa soeur". Voici le lecteur entré de plain pied, dans la vie d'une famille mono parentale. Le temps est dès lors situé. Et il suffit que la fillette sorte de chez elle pour que l'espace le soit aussi : graff sur les murs d'un escalier sombre, trottoir jonché de détritus, sans logis somnolant dans une encoignure... C'est signé : nous nous trouvons délibérément dans notre siècle.

Mais l'esprit de Perrault de la fin du XXVII° siècle demeure... les auteurs restent dans le "conte d'avertissement", transposé dans la société d'aujourd'hui. La forêt du Petit Chaperon Rouge devient la cité de La Petite Fille en Rouge, une cité bruyante, agitée, effervescente, tumultueuse. Et du tumulte, il en est question dans ce superbe album au trait graphique dense, au style pictural hyper-réaliste, signé par Roberto Innocenti. "Perrault voulait faire peur, explique-t-il, moi je veux attirer l'attention des jeunes sur les ravages de l'argent et la modernité dans ce qu'elle a de plus brutal". Et pour attirer l'attention sur les dangers de la société contemporaine, les deux auteurs s'investissent complètement : le bois est un centre commercial, le loup un motocycliste vêtu de noir, le péril la consommation à outrance. "Ça va sans dire, mais ça va tout de même mieux en le disant", telle pourrait être la devise d'Aaron Frish et de Roberto Innocentini.

Conte moderne qui s'ancre dans le symbolisme des structures psychologiques fondamentales. Et qui tape juste, qui vise juste nos bambinos-rois qui sont dans le tout-maintenant, qui, sollicités, agressés à leur insu, tentés en permanence, prétendent savoir de la vie plus que nous en savons nous-mêmes. Et pourtant, petits,  "des yeux vous guettent, des narines hument l'air en quête d'une opportunité. La forêt fourmille de chacals". 
Si les chacals et les loups ne diffèrent que par leur taille, les deux sont malfaisants et, parfois, "le soleil ne parvient pas à percer les nuages" d'une maman désespérée.... Mais si, 'imaginez plutôt ceci, si vous voulez. Un bûcheron surprend un loup en train de rôder autour d'une maison. Il téléphone. La police est sur les lieux en un rien de temps... [...} Cette nuit les étoiles scintilleront sur la forêt".

Un album que les grands peuvent lire tout seuls, qu'ils peuvent lire aux plus jeunes. Un album qu'il faut à tout prix découvrir.

Merci à Jérôme, de m'avoir permis de le découvrir.

 

9 octobre 2013

Jacques Brel... hommage au poète

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