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Littér'auteurs

2 janvier 2000

MANUEL POUR MON FILS ; Dhuoda

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Quatrième de couverture :

Le Manuel pour mon fils de Dhuoda, épouse de Bernard de Septimanie proche du pouvoir royal de Louis le Pieux, fut rédigé entre le 30 novembre 841 et le 2 février 843 dans une période extrêmement trouble de l'Empire carolingien, alors que la princesse était séparée de son mari, de son fils Guillaume et de son nouveau-né, qui lui fut enlevé avant même son baptême et dont elle ignore le nom. La mère tente d'éduquer à distance son fils aîné, retenu comme otage à la cour de Charles le Chauve. C'est là une oeuvre unique dans la littérature latine carolingienne, qui nous donne à entendre la voix d'une femme cherchant dans l'écriture à combler sa solitude et à tenir, malgré l'absence de ses enfants, son rôle de mère. C'est une source exceptionnelle sur la spiritualité et la culture d'une princesse carolingienne, sur les sentiments d'une mère envers ses enfants et sur les devoirs d'un jeune prince envers sa famille et envers son roi. Ce Manuel n'est pas seulement le dialogue intime entre Dhuoda et son fils. Il a aussi une grande importance politique. Certes, c'est le coeur d'une mère angoissée et meurtrie qui bat dans ces pages, mais c'est aussi celui d'une grande princesse, soucieuse de l'avenir de sa famille menacée par les guerres fratricides qui déchirent l'Empire. En éduquant son fils, Dhuoda a aussi cherché, avec un courage et une lucidité rares, à ramener la paix entre les fils de Louis le Pieux et à assurer le maintien de l'Empire carolingien.


 

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2 janvier 2000

LA DÉESSE DES PETITES VICTOIRES ; Yannick Grannec

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Quatrième de couverture :

Université de Princeton, 1980. Anna Roth, jeune documentaliste sans ambition, se voit confier la tâche de récupérer les archives de Kurt Gödel, le plus fascinant et hermétique mathématicien du XXe siècle.
Sa mission consiste à apprivoiser la veuve du grand homme, une mégère notoire qui semble exercer une vengeance tardive contre l’establishment en refusant de céder les documents d’une incommensurable valeur scientifique.
Dès la première rencontre, Adèle voit clair dans le jeu d’Anna. Contre toute attente, elle ne la rejette pas mais impose ses règles. La vieille femme sait qu’elle va bientôt mourir, et il lui reste une histoire à raconter, une histoire que personne n’a jamais voulu entendre. De la Vienne flamboyante des années 1930 au Princeton de l’après-guerre ; de l’Anschluss au maccarthysme ; de la fin de l’idéal positiviste à l’avènement de l’arme nucléaire, Anna découvre l’épopée d’un génie qui ne savait pas vivre et d’une femme qui ne savait qu’aimer.
Albert Einstein aimait à dire : « Je ne vais à mon bureau que pour avoir le privilège de rentrer à pied avec Kurt Gödel. » Cet homme, peu connu des profanes, a eu une vie de légende : à la fois dieu vivant de l’Olympe que représentait Princeton après la guerre et mortel affligé par les pires désordres de la folie. Yannick Grannec a réussi, dans ce premier roman, le tour de force de tisser une grande fresque sur le XXe siècle, une ode au génie humain et un roman profond sur la fonction de l’amour et la finalité de l’existence.


 

1 janvier 2000

LITTÉR'ONAUTES

Clic sur le nom du blog ou du site

Bienvenue à Bouquinbourg, Soukee (blog)

Des mots et des notes, Anne (blog)

Lire & Merveilles, Marilyne (site)

1 janvier 2000

DANS LE TERRIER DU LAPIN BLANC ; Juan Pablo Villalobos

Villalobos

Quatrième de couverture :

Il était une fois un petit garçon très intelligent passionné par les chapeaux, les dictionnaires, les samouraïs et la délicatesse infinie des sansculottes. Un jour, il se pique de doter son zoo privé d’hippopotames nains du Liberia, et qu’importe que l’espèce soit en voie d’extinction ! Il les aura car papa peut tout. Papa est riche et puissant : il travaille dans la cocaïne. Depuis la forteresse où il vit reclus avec son narcotrafiquant de père et sa cour, le “Candide” observe un monde fantasmagorique et pourtant réel qui répond au moindre de ses désirs. S’il paraît extravagant, il est plein, en vérité, d’une cohérence implacable : le caprice puéril n’est qu’une réplique en miniature de la démence adulte.
Puisant avec brio à la source de l’ironie pour bâtir ce court roman philosophique, l’auteur brandit le pouvoir subversif de la dérision pour pointer une violence mexicaine prégnante et l’affilier, surtout, à une longue tradition humaine. Il semblerait, en effet, que toutes les civilisations comptent leurs coupeurs de têtes et qu’il ne soit pas si rare que les petits lapins blancs se transforment en serpents à sonnette.

Présentation de l'éditeur :

Orphelin de mère, Tochtli est un petit garçon comme les autres qui a pour papa un héros. Son héros travaille : il fait commerce de cocaïne, il est très riche - ses doigts sont couverts de bagues en or et en diamants, et très puissant - quand il reçoit des invités (crapules associées, prostituées, politiciens véreux …) on ne sait pas s’ils sont encore des gens ou déjà des cadavres. Comme tous les enfants, il aime jouer. Avec les mots, les chapeaux, les sabres. Et il excelle au jeu des questions / réponses. Quelqu’un annonce une quantité d’impacts dans une partie du corps et l’autre répond : “vivant, cadavre ou pronostic réservé”. Par exemple “trente balles dans l’ongle du petit orteil du pied gauche ?” : “vivant”. Entouré d’une “bande de mecs”, il ne quitte jamais le terrier. Il a un précepteur qui lui enseigne l’histoire et la géographie et lui transmet son obsession pour le Japon, le code d’honneur des samouraïs, et pour l’histoire de France. Tochtli aime beaucoup les Français, si délicats, qui enlèvent la couronne du roi avant de lui couper la tête pour éviter de la cabosser. Quand il manifeste l’envie de visiter un zoo, papa lui achète un lion et deux tigres. Mais quand il s’agit d’un désir a priori impossible à assouvir, comme des hippopotames nains du Libéria en voie d’extinction ? On enfreint les règles de sécurité et on embarque pour une odyssée délirante et initiatique en direction de Monrovia. Papa peut tout. Rien ni personne ne lui résiste. Et cette omnipotence astronomique pèse lourd dans la construction de l’imaginaire de l’enfant, pour qui il n’existe aucune opposition entre le monde fantastique où tout est possible et le monde du réel. Mexicaniste jusqu’à l’absurde - les prénoms de tous les personnages comme l’enfant Tochtli : lapin, le père Yolcaut : serpent à sonnette, sont empruntés au dialecte náhuatl, la langue indigène la plus parlée au Mexique - l’auteur transpose cette violence prégnante dans d’autres cultures pour l’affilier à une longue tradition humaine. Il semblerait que toutes les civilisations comptent leurs coupeurs de têtes et qu’il ne soit pas si rare que les petits lapins se transforment en serpents à sonnette.


 

1 janvier 2000

LITTÉR'AUTEURS PHILOSOPHES

Clic sur le titre de l'ouvrage

SÉNÈQUE ; Consolations

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1 janvier 2000

LITTÉR'AUTEURS POÉSIE

Clic sur le titre de l'ouvrage

DE SANDRE, Anna ; Un régal d'herbes mouillées

VINAU, Thomas ; Le trou

VINAU, Thomas ; Voyages immobiles

 

1 janvier 2000

LITTÉR'AUTEURS JEUNESSE

Clic sur le titre de l'ouvrage (ceux qui sont chroniqués sont en italique)

BOUCHARD, André : Les lions ne mangent pas de croquettes

BRULET, Gilles : Haïku, mon nounours

COHEN-JANCA, Irène : Je veux un vieux Noël

DAVID, Gauthier & CAUDRY, Marie : Les lettres de l'ourse

DELECOUR François & CHAUSSADE Sophie : La famille Glagla

DE SANDRE, Anna & MIYAMOTO, Chiaki : Iris et l'escalier

GREVET, Yves ; L'école est finie

JEAN, Didier & ZAD : L'agneau qui ne voulait pas être un mouton

PENNAC, Daniel ; Le roman d'Ernest et Célestine

PENNAC, Daniel & LOUCHARD, Antonin : Sahara

PENNAC, Daniel ; L'oeil du loup

PIPE, Jemima ; La maison aux trésors

PITTAU, Franceso ; C'est dégoûtant

PORTAIL - KERNEL Vicky & KERNEL Cédric : Prunelle, La fille du Cyclope

PORTAIL - KERNEL Vicky & KERNEL Cédric :Prunelle, Le réveil des Géants

SANTINI, Bertrand ; Le Yark

SIMON CATELIN, Vanessa & BALDI, Brunella ; Peau de lapin

TARDIEU, Jean : Je m'amuse en rimant

 

1 janvier 2000

LITTER'AUTEURS ÉTRANGERS

Clic sur le titre de l'ouvrage

ALMEIDA, Eugenia ; L'autobus

CARVER, Raymond ; Débutants 

COLLINS, Wilkie ; Seule contre la loi

FREUD Sigmund : Deuil et mélancolie

GIORDANO, Paulo ; La solitude des nombres premiers

LAGERDÖRF, Selma ; Le livre de Noël

LAZAR, Liliana ; Terre des affranchis

LINDGREN, Torgny : Bethsabée

MURGIA, Michela: Accabadora

MORRISON, Toni ; Beloved

OSORIO, Elsa ; Luz ou le temps sauvage

ROTH, Philip : Némésis

SEPETIS, Ruta ; Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

SEPULVEDA, Luis ; Le vieux qui lisait des romans d'amour

SKARMETA, Antonio : Une ardente patience

WASSMO, Herbjørg ; Cent ans

1 janvier 2000

LITTÉR'AUTEURS FRANÇAIS

Clic sur le titre de l'ouvrage

AUBRY, Gwenaëlle ; Partages

CHALANDON, Sorj ; La légende de nos pères

CLAUDEL, Philippe ; Parfums

MICHAKA, Stéphane : Ciseaux

PENNAC, Daniel ; Journal d'un corps

PENNAC, Daniel & TARDI Jacques : La débauche

PENNAC, Daniel : Merci

PEY, Serge ; Le Trésor de la Guerre d'Espagne

VERLAINE, Paul : Chansons pour elle

1 janvier 2000

LA BELLE AMOUR HUMAINE ; Lyonel Trouillot

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Quatrième de couverture :

A bord de la voiture de Thomas, son guide, une jeune occidentale, Anaïse, se dirige vers un petit village côtier d’Haïti où elle espère retrouver les traces d’un père qu’elle a à peine connu et éclaircir l’énigme aux allures de règlement de comptes qui fonde son roman familial. Le caractère particulier de ce voyage encourage bientôt Thomas à prévenir la jeune femme qu’il lui faudra très probablement renoncer à une telle enquête pour faire l’expérience, dans ce village de pêcheurs dont il est lui-même issu, d’un véritable territoire de l’altérité où les lois sont amicales et flexibles, les morts joyeux, et où l’humaine condition se réinvente sans cesse face aux appétits féroces de ceux qui, à la manière du grand-père d’Anaïse et de son complice en exactions, le « colonel » – tous deux jadis mystérieusement disparus dans un incendie -, cherchent à s’octroyer un monde qui appartient à tous. Dans ce roman qui prône un exercice inédit de la justice et une fraternité sensible entre les hommes sous l’égide de la question : « Quel usage faut-il faire de sa présence au monde ? », Lyonel Trouillot, au sommet de son art, interroge le hasard des destinées qui vous font naître blanc ou noir, puissant ou misérable, ici ou ailleurs – au Nord ou au Sud. S’il est vrai qu’on est toujours « l’autre de quelqu’un », comment et avec qui se lier, comment construire son vivre-ensemble sinon par le geste – plus que jamais indispensable en des temps égarés – d’accueillir, de comprendre ?


 

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