PORTRAITS D'AUTOMNE, Roger Wallet
Portraits d’automne
Roger Wallet
Gallimard (28 novembre 2001)
108 pages
Je n’avais pas vraiment craqué pour le récit de ce livre mystère, choisi spécialement pour moi par un Jérôme-clin-d’œil ; mais j’ai craqué l’enveloppe, hier, qui en dissimulait le titre et l’auteur.
J’avais raison, je n’avais jamais rien lu de Roger Wallet. Pourtant, depuis ce premier roman, récompensé par le Prix du livre de Picardie, en 2000, l’écrivain a publié six autres opus, outre des nouvelles, des essais, des poésies, des textes de chanson, des pièces de théâtre… On peut trouver tout cela sur son site (clic).
Roger Wallet avait été reçu par Bernard Pivot. Le grand honneur ! Et pourtant, quelques années plus tard, il s’irrite de la médiatisation offerte à son roman : « C’est loin d’être mon meilleur texte et je ne suis pas loin de penser que cela illustre le côté « snobisme parisien » de l’édition. Il ne faut pas se laisser embarquer dans cette médiatisation outrancière. Ce dont un écrivain a le plus besoin, c’est de savoir se situer, de savoir analyser ce qu’il fait. « Portraits d’automne » est une jolie histoire assez banale. J’avais des choses plus fortes à écrire ».
Grand défendeur de la « Picarditude », cet ancien enseignant, (jusqu’en 1992, avec un intermède d’un an entre 1981 et 1982 à la direction du Centre d’animation culturelle de Compiègne et du Valois, puis chef de cabinet de l’inspecteur d’académie jusqu’en 1999, et directeur du centre départemental de documentation pédagogique jusqu’en 2006, année de son départ à la retraite), est devenu un ami de Jérôme. Ensemble, ils ont parfois collaboré à l’écriture de « les années », en tout cas, c’est ce que m’a expliqué mon expéditeur (qui n’est pas resté mystérieux longtemps). Merci à lui pour cette découverte qu’il m’a permis de faire !
Et si Roger Wallet, par hasard, vient à lire mon billet sur son roman (ici), j’espère qu’il pardonnera mon manifeste manque d’enthousiasme pour un texte qui, pourtant, a fait ressurgir beaucoup de mes propres souvenirs.