Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Littér'auteurs
5 février 2014

LA MORT, L’AMOUR ET LES VAGUES ~ Yasushi Inoue

LA MORT L'AMOUR LES VAGUES

La mort, l’amour et les vagues
Yasushi Inoue
Nouvelles, traduites du japonais par Aude Fieschi
Éditions Philippe Picquier, 1999, 114 pages

 

 

 

 

 

 

 

Trois nouvelles, courtes, concises, aussi brèves qu’incisives. Trois récits de rencontres. Fugace, vanné par le temps, ou chimérique, chaque tête à tête est l’occasion pour Yasushi Inoue d’explorer les mystères des relations humaines et/ou amoureuses et surtout de présenter sa vision du monde.

Pessimistes.

Cyniques, désespérées en quelque sorte. Et pourtant dans une démarche où la vie a toute sa place, parce qu’au bout du bout, c’est elle qui gagne. Au détriment, parfois, des protagonistes, qui n’en sortent pas plus heureux (et peut-être pas plus malheureux). Qui ont vécu un pan de leur vie. Prêts à se donner la mort (La mort, l’amour et les vagues), pas prêts à dilapider (encore que…) une petite fortune tombée du ciel (Anniversaire de mariage), prêts à remettre en cause une réelle amitié pour une toquade (Le jardin de pierres), les personnages d’Inoue pourraient sembler être les stéréotypes d’une certaine société japonaise.

Lucides, parce qu’elles évoquent la fatuité des relations qui semblent relier les hommes.

L’humain ne peut que se reconnaître dans ces portraits, même si ses codes sociaux et moraux ne tirent pas leur sève du même enracinement.

Trois nouvelles, courtes, concises, aussi brèves qu’incisives.

"Qu'il s'agisse de vivre ou de mourir, l'homme est un fardeau pour l'homme." Yasushi Inoue

 

Participation au "mois de la nouvelle", chez Flo (*)

(*) Clquez pour suivre le lien

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
M
Je persiste :-D<br /> <br /> http://www.lireetmerveilles.org/pages/lectures/litterature-asie/la-mort-l-amour-et-les-vagues-yasushi-inoue.html
M
Non, Flo ! Je n'ai pas les mêmes goûts que Marilyne et le coup de la littérature nippone je ne te le ferai pas souvent (hummm ! encore que j'ai un recueil de nouvelles de Kenzaburô Oé dans ma pile... - encore un coup de Marilyne ^^ - ) Cela dit, je maintiens mon avis sur le fait que, malgré un marquage culturel certain, tout homme peut se reconnaître dans ces portraits, dans leur fond. Pas dans la forme, c'est vrai !
F
Hum... Premier com' sur ce blog et je fais une boulette en répondant trois fois à Marilyne... Bon ben ça c'est fait * va se planter la tête dans le sable *<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne suis pas très littérature japonaise et, contrairement à ce que tu indiques en fin de billet, je n'ai pas réussi à accrocher (je n'ai lu que la première nouvelle au cas où ce ne serait pas clair dans ma réponse à Marilyne...) justement parce que j'ai trouvé que le texte était trop marqué culturellement. Mais si tu as les mêmes goûts que Marilyne, alors c'est normal : on ne va pas trop se tenter mutuellement ;)
A
J'ai un roman d'Inoue dans la PAL, je pourrais peut-être trouver ces nouvelles chez le bouquiniste, pour voir...
J
De cet auteur j'avais lu Lou-lan dont je ne garde malheureusement aucun souvenir.
Publicité